En 2023, la production primaire d’énergie rebondit dE 13,3 % en raison d’une meilleure disponibilité des réacteurs nucléaires que l’année précédente. La consommation primaire, quI correspond à la demande intérieure d’énergie, demeure contenue (+ 1,7 %) malgré la hausse des pertes de chaleur associées à la production nucléaire. En effet, la consommation finale d’énergie, après transformation et usages internes de la branche énergie, baisse de 2,6 % dans un contexte de niveau élevé des prix des énergies et de promotion de la sobriété. L’industrie en particulier réduit nettement sa consommation à usage énergétique (- 5,1 %) alors que la production manufacturière est stable. La consommation du résidentiel et du tertiaire baisse également (- 2,5 %), malgré des températures automnales un peu moins clémentes qu’en 2022. Les efforts pour économiser le gaz naturel et l’électricité observés en fin d’année 2022 se sont prolongés en 2023. Le recours aux importations, nettes des exportations, diminue fortement (- 12,0 %). La facture énergétique de la France est divisée par deux en 2023 principalement du fait du reflux des prix sur les marchés de gros. Les émissions de CO2 liées à l’énergie diminuent bien plus que la consommation primaire (- 5,9 %), en raison notamment d’une baisse très sensible de la consommation d’énergies fossiles, gaz naturel en particulier