Depuis déjà 30 ans, Ostral s’organise et se tient prête à intervenir en cas de pénurie d’électricité. Les gros consommateurs sont appelés à se préparer également face à cette éventualité bien probable. Le futur n’est pas laissé au hasard.

«Par une froide soirée d’hiver, le réseau électrique européen commence à lâcher. De nombreux pays s’enfoncent dans l’obscurité et…». Ce scénario catastrophe de panne générale a été imaginé par Marc Elsberg en 2012 dans son thriller «Black-out». La Suisse ne l’a jamais connu et reste sereine quant à l’éventualité d’un problème technique d’une telle envergure. Pour rappel, les coupures de courant locales et les pannes générales à l’échelle régionale ont une chose en commun: il ne s’agit pas de graves pénuries d’électricité. Si des intempéries démolissent des pylônes électriques dans les Alpes, une entreprise locale d’approvisionnement en électricité (EAE) trouvera une solution provisoire pour y remédier. Si, en Europe, un producteur important ne fournit plus de courant, certaines régions seront automatiquement déconnectées du réseau, afin de limiter le risque de panne générale (ou black-out). Et ceci, même dans l’hypothèse où des difficultés d’approvisionnement devraient être gérées pendant une longue durée (l’OFEN table sur la possibilité d’une telle situation pendant 47 heures dans le scénario le plus pessimiste de son étude sur la collaboration Suisse-UE en matière d’électricité).

À toutes ces situations susceptibles de mener à une défaillance du réseau, il est donc possible de réagir rapidement et de manière régionale. La problématique est toute autre en cas de pénurie, nécessitant une organisation et des procédures à l’échelle nationale. L’énergie électrique étant le moteur d’une société moderne, c’est bien à une telle crise de longue durée que la Suisse se prépare depuis des décennies. Elle représente un danger réaliste. Il s’agit d’ailleurs du plus grand risque […]

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