La start-up Emissium, spin-off de l’EPFL Valais, a pour objectif de permettre à tous les consommateurs de connaître en temps réel la composition de l’électricité fournie par le réseau. A terme, il s’agit de remplacer le marquage actuel de l’électricité basé sur un décompte annuel. Une information en temps réel a l’avantage de permettre au consommateur d’adapter son comportement et ses choix en fonction de la part d’énergie renouvelable réellement injectée au cours de la journée. Un premier test est actuellement conduit sur le réseau électrique d’OIKEN.
Les émissions de carbone sont de plus en plus problématiques à l’échelle de la planète. La récente COP26 de Glasgow en a abondamment parlé. Pourtant, le carbone reste très difficile à quantifier pour le commun des mortels. Emissium, issue du laboratoire EPFL du professeur François Maréchal, souhaite rendre davantage visibles les émissions de carbone émises par la population.
Calculer l’intensité du carbone présente dans l’électricité que l’on consomme : c’est le point de départ d’Emissium. Le carbone et ses émissions sont très compliqués à calculer. La start-up souhaite améliorer la conscience de la population vis-à-vis des émissions de CO2.
Disponible directement dans les foyers
Le but ultime de la jeune entreprise est de proposer une application qui serait disponible à la maison pour traquer en direct le CO2 émis par chaque personne. Que ce soit en utilisant de la lumière, en prenant une douche ou en faisant la cuisine. L’important pour l’heure est de pouvoir avoir accès aux données. C’est désormais chose faite puisqu’un premier test est en cours sur le réseau d’OIKEN.
Selon Emissium, il serait possible de diminuer jusqu’à 25% des émissions totales en sensibilisant mieux et en direct les personnes. La start-up s’appuie sur un logiciel et une blockchain privée, notamment pour sécuriser les données. Cette blockchain permettra de délivrer les preuves d’autorité, le tout avec une consommation d’énergie négligeable.
